Le Groupe de travail sur la Constitution (GTC) a remis son rapport au Secrétariat exécutif de la conférence Nationale depuis le 3 janvier 2025 après trois (3) mois de mission.
Lors de ses séances de travail, le GTC dit avoir rencontré des difficultés et non des moindres.
« Il semble difficile de parvenir à un consensus suffisant sur la révision constitutionnelle et sur un calendrier électoral réaliste, tant que la crise politique n’aura pas trouvé une issue concrète et que la situation sécuritaire ne s’améliore pas », affirment les commissaires du GTC.
A cet effet, le Groupe de travail sur la Constitution recommande dans la mesure du possible, la mise en place d’une ASSEMBLÉE CONSTITUANTE pour faciliter la délibération sur un texte constitutionnel selon ce qu’a souligné le rapport. Une démarche qui vise à renforcer la légitimité du processus explique le GTC.
En outre, ce rapport appelle les parties prenantes à renouer le dialogue afin de parvenir rapidement à un consensus ‘’essentiel’’ pour la réussite des grands chantiers de transition.
« La crise politique actuelle a créé une atmosphère lourde rendant difficile une réflexion sereine et participative sur un sujet aussi sensible et crucial que la révision constitutionnelle.
En outre, malgré l’autonomie complète dont jouit le GTC, son travail a subi les contrecoups des luttes ardues au plus haut niveau de l’échiquier politique », peut-on lire dans le rapport.
Toutefois, le GTC se réjouit d’avoir pu consulter de nombreux secteurs organisés en dépit des obstacles.
Pour compléter son travail, le GTC propose :
– la tenue des assises départementales inclusives,
– l’évaluation de la volonté exprimée par la majorité d’acteurs en faveur d’une Assemblée Constituante avant le vote référendaire.
Le Groupe de travail invite également au respect de la demande des acteurs politiques qui appellent à trouver une solution à la crise politique, obstacle majeur à tout processus participatif sur la question constitutionnelle.
En résumé, le Groupe de travail sur la Constitution invite à trouver un large accord sur la révision constitutionnelle qui ne sera pas facile tant que la crise politique n’aura pas trouvé de solution concrète et que la situation sécuritaire ne se sera pas améliorée termine le rapport.
La Rédaction
