Alors que la France et l’Europe annoncent des investissements en matière d’intelligence artificielle mais alertent aussi sur les risques de l’IA, le vice-président américain a déroulé la politique de l’administration Trump sans aucun compromis. Et les États-Unis n’ont pas signé le texte final.
J.D. Vance est allé droit au but : “Je ne suis pas ici pour parler de la sécurité en matière d’IA, mais d’opportunités“. Le vice-président américain a ouvert une table ronde sur les opportunités liées à l’intelligence artificielle lors de la séance plénière du Sommet pour l’Action sur l’IA à Paris le 11 février 2025.
Pour sa première visite à l’étranger depuis la prise de fonction de l’administration Trump, J.D. Vance s’est montré très agressif et à contre-courant des chefs d’États et de gouvernements présents dans la salle et à la tribune.
“Quand des conférences telles que celle-ci discutent d’une technologie d’avant-garde, on a tendance à trop vouloir contrer les risques, on se pose trop de questions” a-t-il déclaré dès le début de son intervention.
J.D. Vance a développé de manière très directe, sans aucune hésitation et sur un ton presque martial les quatre points du programme des États-Unis :
– “Notre administration s’assurera que les technologies américaines resteront la référence mondiale en la matière, et que nous sommes des partenaires de choix pour des pays étrangers et surtout des entreprises.”
– “Nous pensons qu’une régulation excessive de l’IA pourrait tuer un secteur en développement juste au moment où il prend son envol et j’aimerais qu’un air de dérégulation souffle sur les conversations lors de cette conférence.”
– “Nous pensons très clairement que l’IA doit rester exempte de biais idéologique. L’IA américaine ne servira pas d’outil de censure.”
– “L’administration Trump favorisera la création d’emplois via l’IA. L’intelligence artificielle facilitera la productivité et ne remplacera jamais les humains. Et je pense que trop de dirigeants se trompent lorsqu’ils parlent de risques de suppressions d’emplois. Grâce à l’IA, nous serons au contraire plus productifs, plus prospères et plus libres grâce à l’IA !”
La rédaction







