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La gifle entendue partout dans le monde et dans la salle de bain de l’Élysée

Crédit photo: Emmanuel Macron, Président de la République française et sa femme Brigitte Macron à Hanoï

La gifle entendue partout dans le monde et dans la salle de bain de l’Élysée

Crédit photo: Emmanuel Macron, Président de la République française et sa femme Brigitte Macron à Hanoï

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Il faut l’admettre, la diplomatie française a toujours eu un certain, je ne sais quoi. Un flair pour le dramatique, peut-être. Mais même les observateurs politiques les plus chevronnés, ceux qui ont vu plus de rebondissements qu’un bretzel parisien, n’étaient pas préparés à l’événement sismique qui s’est déroulé hier dans les couloirs sacrés des relations franco-vietnamiennes.

 

Dans un moment qui restera sûrement gravé dans les annales de l’histoire, juste à côté du chapeau de Napoléon et du nez de De Gaulle, le président Emmanuel Macron a reçu ce que l’on ne peut décrire que comme une « tape amoureuse » de nulle autre que son estimée Première Dame, Brigitte Macron.

 

Une gifle. Une tape douce, peut-être même affectueuse, sur la joue présidentielle. Sans douleur, nous dit-on. Une simple formalité, un aide-mémoire conjugal peut-être, délivré avec la précision d’un diplomate chevronné visant un « bonjour » parfaitement synchronisé. Mais ce qui n’était qu’un intermède domestique inoffensif pour le couple présidentiel est devenu, pour la France, une catastrophe de relations publiques aux proportions épiques.

 

La communauté internationale, habituellement si prompte à disséquer chaque nuance des mouvements d’échecs géopolitiques de Macron, s’est soudainement retrouvée captivée par un récit beaucoup plus primaire. « Est-ce là, » a chuchoté un analyste stupéfait au-dessus de son croissant tiède, « le retour des collabos ? Sommes-nous témoins d’une nouvelle ère d’autoflagellation française, mais cette fois avec des outils domestiques ? » L’idée même a envoyé des frissons dans le dos de ceux qui se souvenaient du bon vieux temps où la France ne capitulait qu’aux forces extérieures. Maintenant, il semble que l’ennemi soit intérieur – ou du moins, à l’intérieur du lit conjugal.

 

Et puis il y a la question particulièrement délicate de la façon dont cela sera perçu sur le continent africain. On peut presque entendre le halètement collectif de Dakar à Kinshasa. Comment, en effet, la population africaine « phallocrate jusqu’au bout des ongles », comme certains pourraient le dire délicatement, se réconciliera-t-elle avec un dirigeant occidental influent qui, dans un moment de vulnérabilité publique indéniable, s’est fait… taper… par une femme ? L’image, sûrement, sera gravée dans l’esprit de millions de personnes, remplaçant les grands récits de partenariat économique par le tableau beaucoup moins flatteur d’un homme qui, apparemment, ne peut même pas maintenir la tranquillité domestique sans un rappel public.

 

Oubliez l’influence ; oubliez les alliances stratégiques. La vraie question est : peut-on faire confiance à un homme pour naviguer dans les eaux dangereuses de la diplomatie internationale quand il ne peut même pas éviter une correction conjugale amicale en terre étrangère ? Cela nous amène à une interrogation brûlante, particulièrement pertinente pour nos amis haïtiens. Comment un homme qui se fait “tabasser” (même si c’était des caresses vigoureuses, soyons précis) en public par sa femme, pourrait-il bien rembourser une dette de plusieurs milliards à Haïti ? La confiance, c’est fragile. Et la capacité à gérer une nation l’est tout autant.

 

Ne serait-il pas plus judicieux, face à une telle démonstration de pouvoir conjugal, de s’adresser directement à « Grann Brigitte » pour avoir des chances de récupérer cette somme ? Après tout, si c’est elle qui “porte le pantalon”, comme on dit si bien, il semblerait logique que les négociations financières passent désormais par la voie la plus directe et la plus efficace. Peut-être que la nouvelle diplomatie française passera par le salon conjugal, et les accords internationaux se signeront désormais après l’heure du thé, sous le regard attentif de celle qui, manifestement, détient le véritable pouvoir de persuasion.

 

Peut-être est-ce le nouveau soft power français : une vulnérabilité stratégique conçue pour désarmer les adversaires potentiels avec une pure et simple maladresse. Ou peut-être, juste peut-être, ce fut simplement une très mauvaise journée au bureau. Pour la France, cependant, cela ressemble à une très mauvaise semaine au moins. Et pour le reste d’entre nous, eh bien, c’est juste un autre mardi.

 

Dwetsoubouch

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