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Affaire Rosemila Petit-Frère : Une détention arbitraire prolongée, témoin d’une dérive judiciaire inquiétante

Crédit photo: Rosemila Petit-Frère, détenue à la DCPJ et une nouvelle fois hospitalisée après plusieurs malaises

Affaire Rosemila Petit-Frère : Une détention arbitraire prolongée, témoin d’une dérive judiciaire inquiétante

Crédit photo: Rosemila Petit-Frère, détenue à la DCPJ et une nouvelle fois hospitalisée après plusieurs malaises

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La situation de Mme Rosemila Petit-Frère, Présidente-Directrice Générale de Radio Télé Monopole et ancienne mairesse de l’Arcahaie, est devenue extrêmement préoccupante et complexe depuis son placement en garde à vue, le 13 août dernier, à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).

 

Sa santé, déjà précaire suite à quatre interventions chirurgicales à la tête, tant en Haïti qu’à l’étranger, s’est dangereusement dégradée en détention. Elle a dû être hospitalisée pour une deuxième fois après avoir subi plusieurs crises dans sa cellule.

 

Une détention sans sondement légal ni suivi judiciaire

Mme Petit-Frère est détenue depuis plus d’un mois dans des conditions qui s’apparentent à une aberration judiciaire :

-Elle est sous le contrôle de la justice haïtienne sans mandat d’arrêt valide.

– Elle est maintenue sans qu’aucun chef d’accusation formel n’ait été retenu contre elle.

– Elle n’a jamais été présentée devant un juge (comparution légale).

 

Cette situation est d’autant plus troublante qu’elle fait suite à une brève rétention en République dominicaine le 10 Août dernier, où la Direction Générale de la Migration a formellement conclu, dans un rapport, que sa présence ne compromettait nullement la sécurité dominicaine.

 

Malgré l’absence de charges locales ou internationales, la détention persiste. Les rumeurs ont servi de prétexte à la presse sensationnaliste, mais ne constituent en rien une base légale.

 

Les Silences Alarmants

La question centrale demeure : Pourquoi la maintenir en détention arbitraire ?

Rosemila Petit-Frère menait activement ses activités professionnelles et commerciales en Haïti sans être inquiétée avant son incarcération, que la DCPJ elle-même avait initialement hésité à opérer sans motif légal.

Le plus frappant dans ce dossier est l’absence de réaction institutionnelle :

-Les avocats ont déposé une demande d’habeas corpus pour obtenir sa libération immédiate, mais les démarches restent sans résultat jusqu’à présent.

– Aucune organisation de défense des droits humains ni les médias n’ont, jusqu’à présent, réussi à intervenir efficacement pour dénoncer ou modifier cette situation.

Ces faits suggèrent une forte instrumentalisation politisation de la justice à des fins inavouées.

Le cas de Mme Petit-Frère est emblématique des graves dysfonctionnements du système judiciaire haïtien :

– Arrestations arbitraires de personnalités.

– Non-respect flagrant des procédures légales (détention sans mandat ni chef d’accusation).

– Lenteur ou inefficacité des recours (échec de l’habeas corpus).

– Manque d’indépendance des instances judiciaires face aux pressions politiques ou autres.

Ces dérives systémiques minent la confiance des citoyens dans la justice, renforcent l’impunité et contribuent à la fragilisation d’un pays déjà instable. Il est urgent d’exiger que la justice agisse librement et sans arbitraire pour garantir les droits fondamentaux et la préservation de la santé de Mme Petit-Frère voire de sa . ..VIE.

 

La PDG de Radio Télé Monopole apparait comme la nouvelle victime de ceux qui ont la nostalgie de la période de la dictature des Duvalier avec une justice inexistante et totalement contrôlée par l’Exécutif.

 

Rédaction Monopole / DSB

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