Des allégations troublantes et non encore vérifiées circulent concernant des pressions exercées sur les déplacés internes réfugiés dans des camps de fortune en Haïti et fuyant la violence des gangs dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Selon des sources bien informées, les personnes déplacées seraient exhortées à retourner dans leurs foyers malgré la menace persistante des groupes terroristes. Ces informations, provenant de sources anonymes concordantes, suggèrent que cette démarche, choquante par ses conditions, pourrait être initiée par des membres de l’exécutif haïtien.
Selon ces mêmes sources, une tentative de négociation entre des membres de l’exécutif et les groupes terroristes aurait vu ces derniers poser une condition préalable : le retour des populations déplacées, avec pour seule garantie l’absence d’une “attitude austère” de la part des bandits. Une condition jugée inacceptable par de nombreux réfugiés.
“Nous ne voulons pas y retourner dans ces conditions”, a confié à nos reporters une dame âgée qui souhaite garder l’anonymat. Son témoignage glaçant illustre l’horreur vécue par ces populations : “Moi, j’ai été violée par cinq bandits en présence de mon petit-fils de 5 ans. Quand les chefs veulent qu’on revienne chez nous, ils ne savent tout simplement pas ce que nous avons vécu.” Ses mots poignants soulignent le fossé abyssal entre les négociations supposées et la réalité traumatisante des victimes.
L’hypothèse avancée est que les groupes terroristes, qui seraient actuellement en position de faiblesse, chercheraient à utiliser la population civile comme “chair à canon” ou “bouclier humain” pour se prémunir contre d’éventuelles attaques aériennes ou de drones. Cette interprétation, si elle se confirmait, révélerait une instrumentalisation cynique de la détresse humaine.
Alors que ces informations n’ont pas encore été vérifiées de manière indépendante, Monopole enjoint l’exécutif à faire preuve de la plus grande prudence et d’une réflexion approfondie concernant toute décision future relative aux déplacements de populations. La protection et la sécurité des citoyens doivent demeurer la priorité absolue, et toute action qui pourrait compromettre leur bien-être ou les exposer davantage aux dangers doit être scrupuleusement évitée. L’espoir demeure que ces rumeurs ne soient que des tentatives d’intoxication, mais la gravité des allégations exige une clarification rapide et transparente de la part des autorités compétentes.
Monopole continue son enquête sur ce dossier.
DSB/Monopole