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Sommet Brésil-Caraïbes : La BID annonce une aide de 290 millions de dollars à Haïti pour répondre à la crise

Crédit photo: Le Président Lula du Brésil accompagné des chefs d'Etat et de Gouvernement de la CARICOM

Sommet Brésil-Caraïbes : La BID annonce une aide de 290 millions de dollars à Haïti pour répondre à la crise

Crédit photo: Le Président Lula du Brésil accompagné des chefs d'Etat et de Gouvernement de la CARICOM

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Le sommet Brésil-Caraïbes organisé à Brasília a abouti à l’annonce d’une aide de 290 millions de dollars pour Haïti, présentée comme une “contribution urgente” par Ilan Goldfajn, président brésilien de la BID. Cette enveloppe doit financer trois priorités : l’alimentation scolaire pour lutter contre l’insécurité alimentaire, la reconstruction d’hôpitaux et d’infrastructures de base, ainsi que le soutien aux initiatives privées pour créer des emplois et relancer l’économie.

 

Cependant, les modalités pratiques de distribution restent floues. Interrogé sur les canaux de distribution (ONG, ministères haïtiens encore opérationnels…), Goldfajn est resté évasif, précisant seulement que ces fonds ne pourraient pas servir aux dépenses sécuritaires – un enjeu pourtant crucial dans une Haïti en proie aux gangs armés.

 

Plusieurs dirigeants caribéens ont réaffirmé leur solidarité lors de ce sommet, notamment Luis Abinader (République dominicaine), Irfaan Ali (Guyana) ainsi que des Premiers ministres de la Barbade, du Bahamas, de Sainte-Lucie et les représentants de la Caricom.

 

Le président brésilien Lula a profité de cette occasion pour appeler à une plus grande implication de la communauté internationale, particulièrement des Nations Unies, dans la crise haïtienne. Cet appel intervient alors qu’Haïti traverse une crise multidimensionnelle, avec 80% de Port-au-Prince contrôlé par des gangs et des institutions étatiques affaiblies. Si cette aide financière constitue un pas en avant, sa mise en œuvre effective et son impact réel restent à démontrer dans un contexte aussi complexe.

 

Le président brésilien a insisté sur la nécessité d’une  réponse internationale plus forte , pressant l’ONU de « s’impliquer davantage ». Un plaidoyer qui rappelle le vide laissé par le retrait des acteurs traditionnels (comme les États-Unis) dans la crise haïtienne.

YPL

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