La saison cyclonique a officiellement commencé le 1er juin dans les Caraïbes, et les Nations Unies alertent sur la situation critique d’Haïti, particulièrement exposé aux catastrophes naturelles. Selon les prévisions de la NOAA, l’année 2025 s’annonce plus intense que la moyenne, une menace supplémentaire pour un pays déjà plongé dans une crise multidimensionnelle marquée par l’insécurité et une pénurie alimentaire aiguë.
En raison des violences gangrénées par les groupes armés, plus d’un million de personnes ont été déplacées, dont près de 200 000 survivent dans des camps de fortune, souvent situés dans des zones inondables. Ces populations, privées d’abris adéquats, d’eau potable et d’installations sanitaires, risquent de subir de plein fouet les impacts des intempéries.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) souligne l’urgence d’une mobilisation internationale : en l’absence de stocks alimentaires sur place et de financements suffisants, une intervention rapide semble compromise. Pourtant, plus de la moitié des Haïtiens souffrent déjà de faim chronique, et le passage d’un cyclone pourrait plonger des millions de personnes dans une détresse encore plus profonde.
Face à cette situation alarmante, l’ONU exhorte la communauté internationale à intensifier son aide financière sans délai pour éviter une catastrophe humanitaire sans précédent. En réponse à la crise humanitaire qui touche de nombreuses familles en Haïti, le gouvernement à travers le Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), en collaboration étroite a intensifié des efforts de solidarité au cours de la fin de semaine écoulée.
L’institution a informé avoir distribué 15 000 plats chauds par jour à des Personnes Déplacées Internes (PDI) vivant dans des conditions précaires. Pour les personnes vulnérables, le ministre des affaires sociales et du travail Georges Wilbert Franck avait lancé un programme d’assistance économique sous forme de transfert mais les résultats tardent encore.
MA/Monopole
