Le Président du Salvador , Nayib Bukele Ortez , a tenu sa promesse envers Haïti. Soixante dix (70) militaires salvadoriens sont arrivés ce mardi 3 février 2025, à Port-au-Prince pour aider le Gouvernement haïtien à combattre les gangs criminels qui opèrent dans la Capitale haïtienne et dans certaines villes de province.
En effet, le Salvador a une très grande expérience en la matière avec le Président Bukele qui mène une grande lutte sans arrêt depuis cinq (5 ) ans au Salvador contre les puissants cartels de la drogue en Amérique centrale.
Cette arrivée est saluée par le Président du Conseil Présidentiel de transition (CPT) Leslie Voltaire.
Le Représentant de Fanmi Lavalas au CPT, accompagné du Directeur général par intérim de la Police nationale d’Haïti (PNH) , Normil Rameau, s’est adressé en Espagnol aux militaires salvadoriens qui ont accepté de faire ce grand sacrifice, a-t-il fait savoir.
Le commandant en chef de cette force , Godfrey Utuge , a lui aussi salué la venue du contingent Salvadorien. Pour M. Godfrey, ces militaires vont renforcer la lutte contre les gangs qui contrôlent une bonne partie de la région métropolitaine. Si l’arrivée des officiers et soldats salvadoriens fait plaisir à plus d’un, la douche froide n’a donc pas tardé. Quelques heures après l’atterrissage de l’avion transportant ces militaires du Salvador, l’Administration de Donald Trump a annoncé l’arrêt de l’aide américaine à la mission multinationale de sécurité (MMS).
Cette décision fragilise davantage cette mission qui avait déjà de la peine à se déployer pour des raisons de financements. La MMS prévoit le déploiement de 2000 policiers et militaires, le sous financement de cette mission a forcé certains pays à se désengager. Les Nations unies ont fait savoir que sur les quinze (15) millions de dollars promis par les Etats-Unis, seulement 1,7 million a été utilisé avant la suspension de l’aide américaine à la mission.
Le Porte-parole du Secrétaire général des nations Unies, Stéphane Dujarric, fait remarquer que cette décision s’inscrit dans une politique plus large de gel de l’aide étrangère américaine pendant 90 jours, initiée par Trump pour réévaluer les dépenses. Une interruption de fonds qui compromet la capacité de la mission à faire face à l’aggravation de la crise sécuritaire en Haïti.
La rédaction
