La juge fédérale Indira Talwani a suspendu, ce jeudi 10 avril, la décision de l’administration Trump de mettre fin au programme Humanitarian Parole, offrant ainsi un répit aux 500 000 migrants originaires de Cuba, Haïti, du Nicaragua et du Venezuela. Ces ressortissants avaient jusqu’au 24 avril 2025 pour laisser le territoire américain.
Mis en place sous l’administration Biden, ce programme permettait à ces ressortissants d’entrer temporairement aux États-Unis pour échapper à la violence, la pauvreté ou la répression dans leurs pays. Le 25 mars 2025, l’administration Trump avait annoncé sa suppression prévue pour le 24 avril, déclenchant une vague de protestations et d’inquiétudes.
Dans son arrêté, la juge Talwani a estimé que la fin brutale du programme sans respecter les procédures légales pourrait violer l’Acte de procédure administrative. Elle a déploré l’absence de justification claire et de consultation publique avant cette annonce.
Les associations de défense des droits des migrants ont salué la décision, dénonçant une tentative de supprimer un dispositif humanitaire crucial. Cependant, l’administration Trump pourrait faire appel, laissant planer le doute sur l’avenir du programme.
En attendant une éventuelle suite judiciaire, les migrants couverts par le Humanitarian Parole peuvent rester légalement sur le territoire américain. Le Président Donald Trump dès son arrivée au bureau Ovale de la Maison Blanche a signé un nombre incalculable de décrets pour mettre un terme, selon les mots utilisés, à l’immigration illégale. Cette décision vient mettre un coup d’arrêt à la poussée tyrannique de Donald Trump face aux Lois américaines en vigueur.
C’est la deuxième fois que cette nouvelle Administration vient se heurter face aux Lois américaines. Certainement, les avocats du ministère de la justice préparent une nouvelle attaque pour recadrer les choses. La Cour Suprême devrait aussi s’arranger face à cette nouvelle aventure juridique qui s’annonce.
La rédaction














