Une bataille féroce fait rage depuis les premières lueurs de l’aube ce jeudi dans la zone de Sarazin, à environ cinq kilomètres de Mirebalais et dix-huit kilomètres de Lascahobas. Des groupes armés, identifiés comme les bandits de “Viv Ansanm”, tentent de prendre le contrôle de cette ville stratégique, affrontant la police locale dans des échanges de tirs intenses.
Selon notre reporter sur place, la situation est critique. Les bandits ont juré de pénétrer dans Lascahobas, et leur détermination est palpable. Face à la violence croissante, les habitants de la ville ont été contraints de fuir en masse, cherchant refuge plus loin vers Belladère. Ils abandonnent leurs maisons et leurs biens dans l’urgence.
La quatrième journée des examens officiels de 9e année fondamentale a été sérieusement perturbée par la menace d’invasion des gangs dans la ville de Lascahobas. Les Centres d’examens ont été vidés à l’annonce de ces attaques imminentes. Les candidats et les responsables ont pris la fuite immédiatement. Les rues de Lascahobas ce jeudi sont remplies de riverains cherchant à fuir par tous les moyens la zone.
Cette nouvelle offensive survient alors que Mirebalais reste sous le contrôle des mêmes groupes terroristes depuis le mois de mars, une situation qui perdure sans une intervention significative des autorités. L’État central, apparemment englué dans des conflits inter-exécutifs, n’a jusqu’à présent pas réagi avec une force proportionnelle à la gravité de la menace qui pèse sur la région.
La population du Plateau Central se sent abandonnée, prise en étau entre la violence des gangs et l’inaction des pouvoirs publics. La crise humanitaire s’aggrave avec chaque jour qui passe, et la question demeure : jusqu’où ira cette descente aux enfers avant qu’une réponse concrète ne soit apportée pour protéger les vies et la souveraineté de ces villes ? Le Premier ministre avait affirmé il y a quelques mois que la sécurité était en route. Peut-être s’est-elle trompée de chemin.
DSB/Monopole.













