Dans un contexte haïtien marqué par des tensions persistantes et des rumeurs de déstabilisation, les États-Unis ont réaffirmé leur engagement ferme en faveur de la stabilité du pays, tout en lançant un avertissement clair à quiconque tenterait de semer le chaos. Un récent tweet de Christopher Landau, Secrétaire d’État adjoint des États-Unis, a mis en lumière cette position, soulignant le soutien américain au peuple haïtien dans sa quête de sécurité, de paix et de retour à l’ordre.
Le message de M. Landau, publié après l’accueil du Premier ministre Didier Fils-Aimé, a été interprété de diverses manières. Si certains y ont vu un signal de soutien au gouvernement actuel, d’autres y ont décelé une allusion au “retour à l’ordre constitutionnel” que M. Fils-Aimé aurait souhaité aborder lors de ses discussions aux États-Unis, notamment concernant les élections. Quoi qu’il en soit, la déclaration de M. Landau est sans équivoque : les États-Unis “soutiennent ceux qui œuvrent pour un avenir meilleur” et “demanderont des comptes à ceux qui sapent la stabilité d’Haïti”.
Cette prise de position américaine survient à un moment critique. Selon une source généralement bien informée, des rumeurs persistantes font état d’un potentiel “coup de force sanglant” en préparation cette semaine, impliquant des éléments “terroristes” et une frange du secteur privé. L’un des instigateurs présumés de ce mouvement serait déjà aux abords de Port-au-Prince, prêt à exécuter son plan.
Alors que de nombreux Haïtiens aspirent à un “sang neuf” à la direction du pays, l’idée d’un coup d’État en association avec des groupes terroristes est perçue comme une menace existentielle. Un tel événement risquerait d’aggraver la crise sécuritaire et humanitaire déjà profonde, plongeant Haïti dans un chaos encore plus grand et compromettant sérieusement sa fragile transition.
Le message de Christopher Landau apparaît donc comme une double initiative : rassurer le gouvernement en place et adresser un avertissement sans équivoque à ceux qui envisageraient de recourir à la violence pour s’emparer du pouvoir. La communauté internationale, par la voix des États-Unis, semble déterminée à ne pas tolérer de nouvelles déstabilisations qui pourraient compromettre l’avenir d’Haïti.
DSB/Monopole














