La question palestinienne revient au centre de la scène internationale à la veille de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies. Plusieurs pays, parmi lesquels la France, prévoient d’annoncer officiellement leur reconnaissance de l’État palestinien, une initiative qui élargirait considérablement le cercle des soutiens diplomatiques à la Palestine.
Cette démarche intervient alors que le conflit israélo-palestinien connaît une nouvelle escalade. En Cisjordanie, le gouvernement israélien poursuit et menace même d’accélérer la colonisation, accentuant les tensions sur le terrain. À Gaza, les opérations militaires israéliennes se sont intensifiées ces dernières semaines, aggravant une crise humanitaire déjà dramatique.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé son opposition catégorique à la création d’un État palestinien. Il a également laissé entendre que Tel-Aviv pourrait procéder à de nouvelles annexions de territoires en Cisjordanie, une position qui isole encore davantage Israël sur la scène diplomatique face à la montée des soutiens en faveur de la Palestine.
La perspective de nouvelles reconnaissances de l’État palestinien à l’ONU marque une étape importante dans la diplomatie mondiale. À ce jour, plus de 140 pays membres des Nations unies reconnaissent déjà la Palestine, mais l’entrée en lice de nations européennes de poids, telles que la France, pourrait changer la donne et accroître la pression sur Israël et ses alliés.
La session de l’Assemblée générale qui s’ouvre ce lundi s’annonce donc sous haute tension, entre les discours attendus des dirigeants mondiaux, la mise en avant des revendications palestiniennes et les réactions d’Israël, déterminé à bloquer toute avancée vers une solution à deux États.
Rédaction / Monopole














