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Mission Multi Nationale de Sécurité : 200 nouveaux Kényans, des hélicoptères CASEVAC et MEDEVAC en Haïti

Crédit photo: nouveau contingent Kényan en Haiti

Mission Multi Nationale de Sécurité : 200 nouveaux Kényans, des hélicoptères CASEVAC et MEDEVAC en Haïti

Crédit photo: nouveau contingent Kényan en Haiti

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Un contingent de 200 nouveaux Policiers Kényans est arrivé ce jeudi à l’Aéroport Toussaint Louverture de Port-au-Prince. Ils ont été accueillis par le Conseiller-Président Leslie Voltaire et le Premier Ministre haïtien Alix Didier Fils-Aimé.

 

Leslie Voltaire n’a pas caché sa satisfaction avec la venue de ce nouveau contingent. S’exprimant en anglais, le Représentant de « fanmi Lavalas » au CPT a remercié le gouvernement Kényan qu’il a qualifié de Pays ami dans le cadre de la lutte contre l’insécurité en Haïti.

 

Le Premier Ministre a été plus direct dans ces propos : « l’insécurité prendra fin sous peu dans le pays », a-t-il lancé en présence des forces kényanes fraichement arrivées sur le tarmac de l’aéroport Toussaint Louverture. Pour Alix Didier Fils-Aimé, cet effectif vient renforcer le nombre de policiers Kényans, Salvadoriens, Guatémaltèques et Haïtiens qui opèrent déjà sur le terrain.

 

Parmi les policiers Kényans nouvellement déployés en Haïti, figurent des officiers des unités d’élites LIONESS. Cette force d’intervention rapide comprend également un escadron entièrement féminin de forces spéciales SWAT. Ces unités peuvent intervenir dans des zones difficiles et dangereuses.

 

Dans la même veine, un avion transporter de la compagnie « Antonov » a atterri ayant avec abord trois (3) hélicoptères de type CASEVAC et MEDEVAC. L’hélicoptère CASEVAC facilite l’évacuation rapide des blessés depuis une zone de combat ou dangereuse vers un point de soins intermédiaire ou un centre médical.

 

Contrairement à lui, le MEDEVAC est spécialement équipé et accompagné de personnel médical qualifié, permettant de stabiliser et de soigner les patients durant le transport.

 

Ces équipements visent à renforcer les capacités opérationnelles de la MMAS. Cependant, une question demeure : seront-ils transférés à l’État haïtien une fois la mission achevée ? D’autant plus que la transformation de la MMS en une mission des Nations Unies est en discussion, avec une possible présence prolongée en Haïti.

 

La rédaction

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